Blog consacré au sport, opium du peuple du XXIème siècle! Pas tellement sous l'angle des résultats sportifs, mais plutôt sur les à-côtés tellement plus réjouissants!

28 février 2007

L'arbitrage en danger?


Le week end dernier, les arbitres amateurs du district de Bourgogne avaient choisi la grève pour protester contre les traitements dégradants dont ils sont l'objet de la part de pseudo supporters.
On ne compte plus les cas d'agressions, violences verbales ou physiques à l'encontre des hommes en noir, dont le nombre fond à vue oeil.

En cause : un taux de vocation proche de celui des prêtres pour un taux de coups reçus proche des kickboxers. Et ce n'est pas la revalorisation de leurs indemnités qui va inverser la tendance.
Reportage lors du match de Coupe du Val de Marne opposant le Maccabi Paris à l'équipe 2 des Lusitanos de Créteil


Libellés : , , ,

15 février 2007

Fortuna audacem juvat


Les sportifs seraient-ils tous imposables à l’ISF ? C’est la conclusion d’un article de l’Humanité de ce jeudi qui dénonce le « coup de baguette fiscale » accordé aux sportifs sur les deux dernières années. Selon les conclusions de l’article, le salaire moyen d’un footballeur de Ligue 1 est passé de 29 320 euros (17 300 nets) il y a deux ans à 40 759 (24 200 nets) cette année. De quoi s’assurer une retraite confortable : au bout de sept ans, un footballeur peut avoir accumulé un patrimoine de 2 millions d’euros.
L’étude de l’Union Financière de France (UFF) Sport Conseil porte sur quatre sports, qui hormis le foot, ne donnent pas l’impression d’être l’apanage de millionnaires en puissance : rugby, basket et cyclisme. Si l’on s’attarde sur le cas du cyclisme, les rémunérations au sein des équipes françaises sont encore loin d’être mirobolantes, même si la situation s’est améliorée pour ces « smicards du sports » que l’on moquait encore au début des années 90.
Et de nombreux footballeurs ou rugbymen passent pas la case chômage et sont obligés de jouer dans des divisions inférieures une fois la barre des 30 ans passés. Il serait donc abusif de les considérer comme une catégorie socioprofessionnelle de privilégiés.
Le taux d’imposition est encore élevé, comparé à l’Angleterre (où nos rugbymen s’exilent en masse) ou à l’Italie (où les footballeurs italiens s’entassent dans un paradis fiscal, Campione, situé près du lac de Côme).
Comme le conclut UFF Sport Conseil, « on peut trouver cela révoltant, mais il faut voir le sport comme un marché mondial ».

Libellés : , , , ,

02 février 2007

Sportlitique?

Le sport n'échappe pas aux grands débats de fond de la société française, sur la laïcité ou la fiscalité par exemple. Cependant, à l'approche des grandes échéances électorales, on serait bien en peine de déterminer l'intérêt que les sportifs portent aux élections présidentielles et législatives.
Et pour cause. Enfermés dans leur bulle, et très bien payés pour quelques heures par jour d'entraînement, les sportifs professionnels n'ont pas la même envie de changement que les autres catégories sociales de la société française.
Les sportifs, classés à droite? Pas si sûr. Quand ils s'engagent, c'est souvent à gauche : Lilian Thuram, à l'origine de la présence de sans-papiers au match France-Italie et auteur d'une récente sortie contre Nicolas Sarkozy, Nicolas Anelka, qui s'est engagé pour inscrire les jeunes sur les listes électorales ou encore Fabien Galthié, qui était dans la liste des personnalités qui ont soutenu Lionel Jospin en 2002. Reste que c'est la droite qui met des sportifs au Ministère des Sports - Guy Drut, puis Jean-François Lamour...
Quoi qu'il en soit, l'influence des sportifs dans la présidentielle est à relativiser. De la même façon que le soutien des artistes ne fait pas l'élection (cf. les deux élections de Bush contre le tout-Hollywood), celui des sportifs aura sans doute peu d'influence.
Mais les Etats-Unis pourraient donner des idées aux sportifs : un ancien basketteur de haut niveau, Bill Bradley, a obtenu un score très honorable aux primaires démocrates de 2000.

Libellés : , ,

 
Add to Technorati Favorites