Blog consacré au sport, opium du peuple du XXIème siècle! Pas tellement sous l'angle des résultats sportifs, mais plutôt sur les à-côtés tellement plus réjouissants!

07 octobre 2006

Un sacré numéro


Un papier publié au moment de "l'affaire Gallas", quand le joueur s'était vu retirer son numéro fétiche, le 13, au profit d'un nouvel arrivant, Michael Ballack. Ce qui avait fait germer dans notre imagination fertile dès qu'il s'agit d'aller à l'insolite, ce sujet, éminement capital. J'ai même été jusqu'à contacter une numérologue... qui ne m'a rien dit de bien intéressant!

UN SACRE NUMERO

William Gallas qui perd son numéro 13 à Chelsea au profit de Michael Ballack, et il n’en faut pas plus pour mettre la planète football en émoi. Le numéro de maillot, c’est une partie du joueur. Le petit monde des manieurs de ballon se divise d’ailleurs en trois catégories : ceux qui ont un numéro fétiche, ceux qui n’en ont pas, et ceux qui en ont un, mais qui s’adaptent. Benjamin Psaume, portant le 10 à Sète, fait partie des pragmatiques. « Je me suis attaché progressivement au numéro 22, car j’ai percé avec à Toulouse. Malheureusement, à Sète, le 22 était déjà pris… ». D’autres ont des fantasmes inassouvis. Jérémie Janot par exemple. « J’aimerais bien avoir le 10, mais le règlement impose aux gardiens le 1, le 16 ou le 30 ». Les numérotations fantaisistes sont également interdites en France. Le numéro 69 de Lizarazu période Bayern, en l’honneur –officiellement- de son année de naissance, n’aurait pas sa place sur les pelouses de l’Hexagone. Après, il est toujours possible de se débrouiller. « Si il est possible que les joueurs s’arrangent entre eux, on s’adapte. Sinon, les nouveaux arrivants prennent les numéros disponibles » explique Elie Baup. Mais comment en est on arrivé à cette situation où un numéro peut poser des problèmes existentiels à un joueur, tel Alan Shearer, qui refusa de signer à Manchester United parce que le club mancunien lui refusait le numéro 9, déjà porté par Andy Cole ?
Pour l’anecdote, c’est en 1928 que les flocages font leur apparition dans le championnat anglais sur les maillots d’Arsenal et Chelsea. En 1933, à l’occasion de la finale de la Cup Everton-Manchester City, les joueurs portaient chacun un numéro différent : pour Everton, du 1 au 11 et pour City, du 12 au 22. Plus original, les numéros de l’équipe d’Argentine version 1978 et 82 étaient répartis de manière… alphabétique. Les gardiens portaient les numéros 3, 5 et 13… Avec l’apparition du foot business dans les années 90, les numéros fixes avec nom au dessus font leur apparition. L’objectif ? Le merchandising bien sûr !
Enfin, retirer un numéro de maillot est un moyen de rendre un hommage à un joueur . A la suite d’un décès, comme pour le numéro 17 qui n’est plus attribué à Lens et à Lyon en mémoire de Marc-Vivien Foé. Après une longue carrière dans un seul club comme dans le cas de Paolo Maldini dont le numéro 3 devait être retiré… Devait, car depuis que Maldini Junior – 9 ans !- a signé au Milan AC, on pourrait s’acheminer vers un système de dynastie Maldini sur le numéro 3 des Rossoneri. Reste à savoir si le petit va jouer derrière comme Papa et Grand Papa...

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